En 1938 parait à Bruxelles chez Vromant & Cie L'Anneau de N'goya, par Olivier de Bouveignes, illustré par Allard l'Olivier. 

Olivier de Bouveignes est le pseudonyme de Léon Guébels, que Fernand a rencontré au Congo en 1928. Les deux hommes se sont liés d'amitié, et Fernand avait accepté d'illustrer le conte en prose L'anneau de N'goya qui raconte l'histoire du fils du chef des Balubas, Kasanga, qui a été dépossédé de ses terres. Chevrier puis forgeron, il passe à son petit doigt l'anneau de la belle Ngoya, de façon à devenir son époux. Il lui reste ensuite à se faire aimer, puis à reconquérir ses terres. 

Voici ce qu'écrit Sabine Cornélis sur les illustrations de Fernand : "Pour illustrer L'Anneau de Ngoya, Allard L'Olivier créa six monotypes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monotype_(gravure))ainsi que des en-têtes (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/en-t%C3%AAte/29917) et des lettrines(https://fr.wikipedia.org/wiki/Lettrine).  Les monotypes possèdent les qualités de la peinture d'Allard L'Olivier : la force, la souplesse, le soin de la composition, la puissance évocatrice, la sûreté du trait. Quant aux dessins originaux à l'encre de Chine ayant servi de modèles pour les en-têtes et les lettrines, ils révèlent des dons de décorateur. (...) Mais bien au-delà de l'aspect décoratif, Allard est capable – dans l'espace d'une lettrine – de dessiner d'une main sûre des images fortes, des visages expressifs, de suggérer une atmosphère. Dans l'Anneau de Ngoya, ce sont des attitudes nobles, des corps souples, des moments de la vie quotidienne africaine qui occupent l'espace réservé aux illustrations "

(extrait de l'article L'Image et les Artistes de Sabine Cornélis, dans Papier blanc, Encore noir, Cent ans de culture francophone en Afrique centrale, collectif édité aux éditions Labor, sous la direction de Marc Quaghebeur, en 1992, citation p 222).